DIRECTIVE N°01/2009/CM/UEMOA
DIRECTIVE N°01/2009/CM/UEMOA
L’argent public est au cœur de l’Etat de droit et de la démocratie.
La collecte et l’utilisation des fonds publics respectent les principes de l’Etat de droit : la
légalité, la transparence, le contrôle démocratique et la responsabilité. Les institutions de
l’Etat, gardiennes de ce bien commun, ont chacune leurs missions et responsabilités dans
sa préservation et son usage pour le bien de tous. Les impacts des finances publiques sur
l’économie, à court terme comme à long terme, sont mis en évidence pour que chacun
puisse prendre conscience des enjeux qu’ils représentent. Le choix des dépenses et des
recettes par les pouvoirs publics est clair et intervient au terme d’un débat large et ouvert.
L’organisation et la procédure de gestion des fonds sont claires et simples tout en
apportant les garanties de sécurité les plus absolues. Les citoyens, à la fois contribuables
et usagers des services publics, sont clairement, régulièrement et complètement informés
de tout ce qui concerne la gouvernance et la gestion des fonds publics : ils sont mis en
capacité d’exercer, dans le débat public, leur droit de regard sur les finances de toutes les
administrations publiques. Les acteurs publics qui pilotent et gèrent les fonds publics, élus
ou fonctionnaires, acceptent des obligations d’intégrité et de rectitude particulièrement
exigeantes, à mesure de la confiance qui leur est faite. Les sanctions prévues sont
effectivement mises en œuvre.
Dans cette perspective, le présent Code de transparence, définit les principes et
obligations que les Etats membres respectent, dans leur législation comme dans leurs
pratiques, aussi bien pour la gestion des fonds de l’Etat que celle des autres
administrations publiques.